à contre-courant
site officiel de da silva
Da Silva est né le 15 avril 1976 à Nevers. Du groupe de punk rock nivernais, les Mad Coakroches, à Mitsu, en passant par les Tambours du Bronx, Punishment Park, et Vénus Coma, du punk rock français à la musique électronique, la jeunesse de cet
adolescent surdoué fut un prélude à ce que l’homme allait devenir : Da Silva, l’artiste caméléon, prolifique, l’auteur-chanteur-compositeur capable de toutes les collaborations et de toutes les aventures artistiques.
Avec son premier Label, Tôt ou Tard, il sort 3 albums solo, dont le 1er en 2005, Décembre en Été, sera disque d’or. Nommé en 2007 aux Victoires de la Musique en tant qu’artiste révélation scène, il enchaine ensuite les disques acclamés par la critique, chez Pias, puis Athome.
Da Silva et né le 15 avril 1976 à Nevers. Du groupe de punk rock nivernais, les Mad Coakroches, à Mitsu, en passant par les Tambours du Bronx, Punishment Park, et Vénus Coma, du punk rock français à la musique électronique, la jeunesse de cet
adolescent surdoué fut un prélude à ce que l’homme allait devenir : Da Silva, l’artiste caméléon, prolifique, l’auteur-chanteur-compositeur capable de toutes les collaborations et de toutes les aventures artistiques.
Avec son premier Label, Tôt ou Tard, il sort 3 albums solo, dont le 1er en 2005, Décembre en Été, sera disque d’or. Nommé en 2007 aux Victoires de la Musique en tant qu’artiste révélation scène, il enchaine ensuite les disques acclamés par la critique, chez Pias, puis Athome.
La carrière de Da Silva est tentaculaire : écrire pour les autres, sortir des disques, composer des bandes originales de film, sortir des livres pour enfants, créer des spectacles jeune public : tubes, succès, best- sellers, box office… il est également un ardent défenseur de la culture.
Da Silva se bat pour la jeunesse et le public empêché, pour que les créations de l’esprit soient accessibles à tous. Ateliers artistiques et actions culturelles dans les lycées, les écoles, les hôpitaux, les prisons, les territoires, concerts dans les instituions… ses actions culturelles sont toutes destinées à donner la parole, à
encourager l’intérêt pour l’art et la culture.
L’auteur chanteur compositeur est aussi un peintre habité et expose ses œuvres en France, en Suisse, en Belgique et au Portugal.
Nouvel album
Sortie le 30 septembre 2022
Da Silva est fait du combustible des natifs des chapiteaux : conçu dans la poussière, il est devenu un homme en élevant sont oeuvre à un degré de sophistication tel, qu’en 2022, son nom résonne comme une des signatures les plus prestigieuses de l’industrie musicale française.
L’analogie avec le cirque ne s’arrête pas là : dans sa vie, Da Silva a tout sacrifié sur l’autel d’un seul fantasme, celui de la cristallisation de l’image de l’artiste, figé dans un idéal absolu, dans une noce éternelle.
L’artiste de piste est mégalomane et outrancier. Il peut transgresser tous les tabous, c’est d’ailleurs ce à quoi il consacrera sa vie, dans une ascension contre la mort, et si son sang doit couler sur la piste, il sera le sel de la terre.
On retrouve chez Da Silva – pourtant très étranger à la folie des grandeurs – ce sens de l’éternité et de l’absolu en héritage dans toutes ses oeuvres.
La trajectoire d’un artiste est une dérive des continents perpétuelle, mais Da Silva, en s’émancipant radicalement des grands principes des carriéristes a su durer en imposant un travail visionnaire et de grandes initiatives.
Il est difficile de parler de son 8e disque, « Extrait d’une vie imparfaite » avec des mots simples, aussi difficile que de tenter de traduire la beauté complexe d’un visage. De ce visage sur la pochette par exemple, figeant du pinceau de Da Silva le rapport de l’artiste à lui-même et son rapport au public, à la fois solennels, distanciés et intimes, ou encore à l’intérieur du disque, de tous ces visages hilares et tourmentés, hommages du chanteur et peintre à chacun des titres du disque.
« Extrait d’une vie imparfaite » est un cirque métaphysique, dont la musique est faite pour souligner la trivialité sublime de l’existence.
« Quel est ce cirque dans ma tête » s’interroge le chanteur, sur une ballade poignante, inaugurale de l’album. Dans cette tête, le chahut des obsessions est un manège en cerceau, affublé d’une tente rouge pompier.
Ce barnum mental ne diffère en rien de la nature joyeuse et déshéritée du grand convoi des enfants de la balle : les dessous des chapiteaux grouillent d’assassins et sont peuplés de stéréotypes régressifs, tragiques, glauques, cruels, grotesques et tendres.
Cette ménagerie de l’existence est incarnée dans le titre « Chez moi », un poème cru, une danse de squelettes brillante. Car cet album évoque aussi la poésie surréaliste d’un « Santa Sangre » réécrit par une âme sensible et philanthrope, l’âme du plus distingué et du plus noble des personnages de la piste : le clown.
Da Silva est un conteur de génie. Sa voix carbonisée à la Tom Waits (et parfois fragile comme le dernier souffle) rétorque aux cuivres, aux instruments à vents, claviers, guitares, et aux sonorités éclectiques du disque : un petit tour dans les années 30 de Chaplin (« Une idée du bonheur »), une halte à Broadway (« Extrait d’une vie imparfaite »), un orchestre de fin de soirée (« Encore là »), et les nappes disloquées de la culpabilité de « L’Essence »… ici le brio est d’atteindre l’évidence par des compositions extrêmement élaborées.
« Extrait d’une vie imparfaite » c’est aussi la grande kermesse humaine de l’amour et de la résilience. Le romantisme de Da Silva n’a jamais eu de prédilection pour la binarité ni pour les états d’âme. Jalonnée de paradoxes impénétrables, anxieuse et insouciante, cynique et sincère, sanglante et apaisante, sa traversée de l’existence est une purgation bouleversante des sentiments, percée de grands moments d’insouciance pure, pour amortir la chute.