693 poèmes

Voici les poèmes publiés par les abonnés.

Kathy Rondetrépondre
17 septembre 2020 à 8 h 57 min

Ce matin, elle part en voyage
Une tasse en porcelaine russe
Délice menthe cassis.

Moniquerépondre
16 septembre 2020 à 9 h 35 min

Résilience
Mets-moi dans la confidence
Parle-moi de tes souffrances
Sors de ton sinistre silence
Le poison de ton enfance

Ton chemin n’est que déviance
Ton bagage n’est que défiance
Tu n’as pas appris la confiance
Encore moins la bienveillance

Ne rien lâcher, ni concéder
Ni faire un pacte avec le diable
Fuir tous les misérables
Evincer tous les minables

Oublier les malheurs, quelle gageure
Si tes larmes bouleversent mon âme
Je saurai sécher tes pleurs
Je suis douée pour le bonheur

Le paradis peut être ici
Il est pour toi aussi
Car tu n’es pas maudit
Et ma douceur est infinie

Kathy Rondetrépondre
16 septembre 2020 à 0 h 59 min

Msséage cdoé

Mes pteits Loulous
J’aodre vos suoirres éendtés
Et qaund vuos me rcaontez que la pteite suoris est pssaée !
Qaund je pnese à tuoets ces aénnes
Où vuos aevz cnotuiné à aanvcer
Mlagré les dffiulctés
Je sius amdiaritve
J’amie tant vuos vior vuos evnoler !
Vuos m’ércirez qaund mmêe de tmeps en tmeps ?
Je vuos ebmarsse
L’otrhohpoisnte

Stéphanerépondre
15 septembre 2020 à 23 h 08 min

À contre-courant (Et pourtant)

Nous avons marché comme des fous
Sans jamais comprendre d’où venaient nos maudits doutes
Nous nous sommes lavés sous la boue
Avant de reprendre à la nuit tombante cette foutue route

À contre-courant
Par tous les temps
Toujours libre et pourtant

Nous avons nagé avec les noyés
Sans jamais atteindre l’autre rive
Nous sommes des anges oubliés
Dans les eaux noires à la dérive

À contre-courant
Par tous les temps
Encore debout et pourtant

Nous avons pleuré dans les orages
Personne n’a jamais vu notre peine
Nous ne sommes que des enfants sages
Enfermés derrière des persiennes

À contre-courant
Par tous les temps
Encore libre et pourtant

Nous avons escaladé à mains nues tant de sommets
Et jamais au grand jamais touché une seule étoile
Nous sommes des égarés dans ce monde imparfait
Nos cris sont des murmures dans l’abîme sidéral

À contre-courant
Par tous les temps
Toujours debout et pourtant

Nous avons récité un à un tous les psaumes
Et jamais retrouvé les jardins de la félicité
Nous nous sommes fabriqués des fantômes
Avec des lendemains amers en pointillés

Encore, encore libre
Nous voulons vivre
À contre-courant

Toujours, toujours debout
Nous devons tenir le coup
Et pourtant, et pourtant

Stéphane

Daniela LOPONTErépondre
15 septembre 2020 à 12 h 46 min

5 mois.
A Contre Courant.
Toujours autant d’émois.
Toujours à contre vent.
Dans 3 mois
Ce sera l’Avent
Nous serons encore plus de voix
Pour aller toujours de l’avant
Tous derrière toi

Nellarépondre
15 septembre 2020 à 11 h 43 min

Pensées Nella
La musique nourrit l’esprit
La musique apaise l’âme meurtrie
Les notes libérant les émotions de leurs poisons
Jouent pour mon coeur le plus doux des pardons
Si l’amour c’est porter sa croix jusqu’au calvaire, que jour après jour l’illusion d’une lente et silencieuse petite mort consume mon coeur, de ce cruel supplice que l’agonie embaume mon ciel de son âpre parfum pour se substituer à celui du paradis, alors je ne veux plus aimer.

si l’amour devient ton pire geôlier
Ne reste pas assujetti à cette désolante captivité
Offres à ton coeur d’être affranchi
Libre de voler vers d’autres horizons un autre paradis

Les oiseaux sont si beaux si purs
La noblesse et la candeur de leurs chants
Nourrit mon coeur d’une joie sans mesure
Et mon âme se réjouit de s’éveiller à la grâce du vivant

Les yeux révèlent la pensée du coeur
Ils parlent tant et si bien
Qu’ils ne peuvent induire en erreur
Et reflètent oh combien
L’indicible et véritable élan du coeur
Dont ils sont les fidèles interprètes
Pour le pire comme pour le meilleur
Quand sonne l’heure de la victoire ou de la défaite

Un coeur qui vibre qui aime
C’est un coeur qui jamais ne se débat
Qui pense et vit l’amour comme un poème
Qui ne s’empoisonne pas de pourquoi
Mais palpite et frissonne d’émoi
Comme la toute première fois

Si un beau jour tu croises une belle âme tu le sauras
Car alors ton coeur refleurira et s’épanouira de nouveau comme autrefois
Et alors naîtra sur ton visage ton plus beau sourire
Celui de la saveur retrouvée de la joie de vivre
Nella

Kathy Rondetrépondre
15 septembre 2020 à 11 h 38 min

Indigotier

Elle aime plonger ses mains dans cette cuve
Elle aime l’odeur des feuilles qui remonte
Telle une sève
Elle aime chercher et trouver la nuance
Fascinée par le contact de l’air

Kathy Rondetrépondre
15 septembre 2020 à 9 h 54 min

Dégager
Arracher
Déplacer
Brûler
Nettoyer

Tout est bien

Amandine Boissonrépondre
14 septembre 2020 à 16 h 38 min

Et après ?

L’enfer du décor se nomme paradis
Quand les monstres paradent, dis,
Comment on tue les dragons?
Comment on éloigne ses démons pour de bon?
Est-ce qu’Osiris nous accueille au royaume des morts?
Est-ce qu’on doit mériter notre place, gagner notre passeport
Pour l’éternité? Est-ce qu’on peut emporter des livres là-haut?
Est-ce que c’est chiant à mourir là-haut?
Je ne voudrais pas mourir idiote, tu comprends?
Donc si tu veux me spoiler la fin, te gêne pas, vraiment!
Je finis rarement les séries de toute façon,
Celle-ci ne fera pas exception:
Je m’en désintéresserai quand le personnage principal claquera.
Bon, je refuserai de monter s’il n’y a pas de chocolat,
Quitte à m’embrouiller avec Saint-Pierre;
Par contre, il fait trop chaud pour moi en enfer.
Je pourrais tenter une médiation avec Hadès
Mais y a toujours une embrouille avec les dieux grecs donc non, on laisse
Tomber. Les divinités ne sont pas très compréhensives quand même!
Quand on est immortel, c’est facile de juger ceux qui aiment
La vie au point d’accepter les pires souffrances
Pour ne pas avoir à se rendre à l’évidence.
Est-ce que tu penses qu’on reste tel qu’on est?
Parce que si je pouvais ne plus être myope, j’apprécierais.
J’aimerais voir l’après de mes propres yeux
Mais faut passer par un moment fâcheux
Avant; il ne m’emballe pas des masses
Mais à ce qu’il paraît, tout le monde y passe,
La mort, ça n’arrive pas qu’aux autres apparemment…
Et comme aucun passeur n’est soudoyable, profitons maintenant
De la vie! On ne l’emportera pas au paradis
Donc rions, amusons-nous, embrassons-nous tant que nous sommes envie !

Emmerépondre
14 septembre 2020 à 11 h 30 min

Une page se tourne puisqu’il le faut
Mon coeur n’était pas fait pour toi
On s’est aimé même un peu trop
On s’est ému, c’est déjà ça.

Trop de larmes ont rempli mes nuits
Trop de cris ont pris mes espoirs
Je rêvais d’une danse plus jolie
Pourtant j’ai essayé d’y croire.

J’me suis menti tant que j’ai pu
J’ai piétiné les évidences
Je paierai cher de n’avoir su
Descendre au fond de mes silences.

Le ventre vide, je passe ce soir
Le pas de cet appartement
Tu garderas dans tes armoires
Le berceau blanc de cet enfant

Que tu n’as jamais su me faire
Pour qui tu n’as pas triomphé
De tes souffrances, de tes hivers
Des ombres vides de ton passé.

Tu boiras à ce grand gâchis
J’attraperai le dernier train
Sauras-tu te sauver la vie
Saurais-je dépasser mon chagrin.

Kathy Rondetrépondre
14 septembre 2020 à 9 h 35 min

Avancer, sur le sentier rocheux et parsemé d’épines. Ma force, je la tiens de là, de là-bas, d’ici et d’ailleurs. Seule à traverser ce désert, je m’épuise et m’assoiffe… Libérer à ma conscience ce qui m’est caché. Alors, je prends ma lanterne et suis bien décidée à reparcourir le sentier tortueux, épineux et terne…
Où que je sois, on me trouve pour déposer vases cassés, fleurs pourries, pots fêlés; pour accrocher les tableaux vieillots, désuets et remplis de toiles d’araignées. Ils envahissent mon espace divin, sacré, et avec ma permission inconsciente, je les accueille telle une loupe grossissante qui détaille les erreurs, mot à mot, d’ailleurs cela fait parti de ma profession. Dire, faire redire et redire encore ces mots si difficiles à dire, à accueillir en bouche. Gaspiller l’énergie divine à dire ces mots qui n’ont de sens que celui que l’on veut leur donner…
Je suis un Jardin… Je voudrais dire ma fleur, mes couleurs, mon parfum et avancer avec légèreté dans le champ qu’est la Terre.
Sortir des questionnements mentaux et choisir mon coeur, ma réalisation, ma vérité.

Stéphanerépondre
13 septembre 2020 à 14 h 19 min

Les récifs roses

Trouver le silence
dans la poésie,

rêver sur l’horizon
un désir invisible,

tout est beau dans ce lointain.

Croquer la saison
sur la silhouette de ton ombre,

promener les mots
écrits dans le sable,

ici tout va si bien.

Stéphane

Marianne Fluhmannrépondre
13 septembre 2020 à 12 h 10 min

Le souvenir de tes lèvres
Mon amour
Une caresse de soie.
Marianne

Kathy Rondetrépondre
13 septembre 2020 à 9 h 46 min

L’élastique

Gymnastique
Au saut du lit
Un grand-père fantastique!

Le téléphone qui sonne
Je te hais
Parkinson.

Isabel Brancorépondre
12 septembre 2020 à 19 h 03 min

Fragilité
Les larmes sur mes joues,
La tristesse de ces jours vains,
La vie malgré tout,
La force revient.
Isabel

Stéphanerépondre
12 septembre 2020 à 11 h 53 min

Souffle sur moi

1, 2, 3, souffle sur moi
Plus fort
Une flamme brûle pour toi
Plus fort
Une bougie dans le noir
Fait sourire ton visage
Souffle sur moi
Encore plus fort

1, 2, 3, souffle sur moi
Plus fort
Aujourd’hui moi j’te dis
C’est le plus beau jour de ta vie
Regarde autour de toi
J’te jette un sort

Une bougie dans le noir
Fait sourire ton visage
Ton anniversaire
C’est un été à la mer
Alors sors tes petites ailes
T’es toujours la plus belle
Les autres jours du coup
J’crois qu’ils ne valent plus un clou
Et cette larme au bord des yeux
Souffle sur moi, fais un vœu

Une bougie dans le noir
Fait sourire ton visage
C’est ton anniversaire
T’as plus les pieds sur Terre
Aujourd’hui souffle sur moi
Plus fort
Regarde ton cadeau
J’espère que tu l’aimeras
Dans ta voix un trémolo
Je sais, mais c’est comme ça

Stéphane

Kathy Rondetrépondre
12 septembre 2020 à 10 h 32 min

Elle a huit ans
Elle attend
Les parents l’ont laissée
Comme un paquet
Ses frères sont nés

Elle se souvient de l’hôpital
Ils vont si mal
Les parents pleurent
Elle attend des heures

Aujourd’hui, ses parents ont compris
Et puis, ses frères ont grandi
Ce bordel, la vie!

Nellarépondre
11 septembre 2020 à 23 h 06 min

Casse Tête Chinois
J’aime la pluie
Pour ce qu’elle véhicule
C’est inouï
Comme elle me bouscule
Fait vibrer
Danser dans ma tête
Des idées
Un vrai casse tête
Des secrets
Sans queue ni tête
Un brin avisée
Je persiste et m’entête
Résignée
À vouloir résoudre
Tourneboulée
La raison de cette foudre
Nul paramètres
Pour déchiffrer l’équation
S’en remettre
Alors à la raison
Du coeur
Qui connaît les rouages
Du bonheur
Et le si bel adage
Qui dit
Tomber en amour
Oui
c’est tout à tour
Voler
Des guirlandes d’étoiles
Et habiller
Tes yeux d’un voile
De frisson
Ton coeur le parfumer
D’un soupçon
D’une foutue immortalité
Tes baisers
Les maquiller un brin
Effrontée
D’un zeste de perlimpinpin
Viendra
Le premier baiser
Où là
Te semblera basculer
L’univers
Tout entier à jamais
La terre
S’évanouir sous tes pieds
Et là
Tu goûteras au paradis perdu
Encore une fois
Le coeur fichu
D’être
À nouveau amoureuse
Peut être
Mais pour une fois heureuse
Nella

Moniquerépondre
11 septembre 2020 à 23 h 00 min

Cette fois c’est décidé, tu vas prendre la route, tu vas fustiger tes doutes
Cette fois c’est décidé, tu vas tenter l’audace, te moquer des menaces
La prudence ne mène nulle part, me dis-tu…
Peu importe les fractures
Peu importe les blessures
Cette échappée belle, tu en as rêvé si souvent
Voici venu le temps de la vivre follement, intensément, passionnément
Envers et contre tout
Envers et contre tous
Quoi de plus excitant, de plus envoûtant que de céder au vertige de l’amour, me dis-tu encore…
Le corps en émoi
Et le coeur, enfin, à l’endroit où il doit.

Antonellarépondre
11 septembre 2020 à 19 h 52 min

Comme si une fois ne suffisait pas.
Tu décides à nouveau pour moi.
Pas de fleurs, elles seront bientôt fanées.
Sans pitié, des années, envolées.
Le sens de l’humour égaré,
La colère étouffée,
Le sourire affiché.
Des années, des années.
Comme si une fois ne suffisait pas.
Éffleurée, ratrappée,encore toi.
Les saints je les prie.
Et quand j’y parviens, je remercie.
Antonella

Daniela LOPONTErépondre
11 septembre 2020 à 8 h 09 min

Ce soir je contemple le ciel fauve rejeter la couverture bleue d’un jour d’été. Bientôt il laissera la place au bleu de Prusse d’une nuit étoilée.
Mes pensées noires teintées d’ivoire dérivent lentement vers un gris argentique mélancolique.
Je ferme les yeux. Les rouvre,
Le feu brûlant et orangé de chine m’éblouit.
Enfin le sommeil m’enlace.
Et je rêve qu’au matin la lumière rose du réveil m’offre la chaleur de ton regard vert d’or
Daniela

Mélodie MONTES VILLAVERDÉrépondre
10 septembre 2020 à 22 h 45 min

Pour moi c’est plus facile de dire les choses en dessinant et en peignant, mais cette nuit j’ai écrit des « MOTS » cela vaut ce que ça vaut mais ce sera sans doute le seul poème si on peut appeler cela comme ça….de toute ma vie.
« TOI tu es comme une pierre de de « kryptonite » (superman), pour moi, mais avec l’effet inverse…
Quand tu es proche, je vis, je respire, je ris, je marche mieux et quand tu t’éloignes ou que je sais
que tu es un peu trop loin, je tombe, je me brise, je n’arrive plus à me relever, je suis fébrile, je respire mal…
cela ne ce voit pas mais c’est la description juste de ce que je ressens quand tu me manque…
comme si ce fil qui relié nos deux cœurs et nos âmes ce rompait avec la distance et l’absence…et ce
sera toujours comme ça..
parce que ce lien est pur, alors ne laisse jamais rien ni personne le briser…ne m’en veux pas.. »
MMV

Fabien Dieurépondre
10 septembre 2020 à 12 h 58 min

Dispersions

On habille la vérité
En mensonges réguliers
Par omission
Par trahison

On palpe des sentiments
En apprivoisant l’instant
Par intérêt
Par méchanceté

On profite du moment
Sans que cela ne soit gênant
Par dépendance
Par inconscience

On invente un amour
Souvent sans détour
Par facilité
Par médiocrité

On se met à nu
Sans l’avoir voulu
Par renouveau
Par défaut

On ne s’écoute pas
On n’est pas en état
Par ennui
Par dépit

On se disperse
Dans une richesse
Par faiblesse
Par ivresse

On échoue dans la vie
On se reconstruit
Par humilité
Par ténacité

On se pardonnera
Ce que l’on doit
Par honnêteté
Par simplicité

On va disparaître
Pour ne plus être
Par compréhension
Par dilution

Texte Fabien Dieu – Tous droits réservés
Ma page
https://www.facebook.com/Fin-de-soi-2270697643205162/

Marianne Fluhmannrépondre
10 septembre 2020 à 10 h 16 min

Tu frappes à ma porte,
J’ouvre,
Je t’accueille.
Marianne

Stéphanerépondre
9 septembre 2020 à 23 h 09 min

C’est la plus belle nuit,
Nos rêves flottent.
La lune est rouge
Sur le sommeil de Mâyâ.

Stéphane

Fabien Dieurépondre
9 septembre 2020 à 20 h 30 min

Murmures

Les murmures lézardent mon âme
Désarticulé de toutes parts
Je cherche à y échapper
Contre un semblant de liberté

Acculé au-delà du firmament
De langues déliées de tout fondement
Je ne suis plus propriétaire de mes phrases
Un voile est là, qui m’en sépare

Le silence va-t-il me donner une leçon ?
Les vents seront-ils contraires ?
Serai-je confus pour de bon ?
Ou pourrai-je de nouveau fendre l’air ?

Retrouver l’écoute de l’eau
Qu’elle s’écoule en toute fluidité
Garder la source à l’unisson
Pour qu’elle ne tarisse jamais

Ma peau frissonne de rumeurs
Elles s’incrustent à l’intérieur
Je dois m’en défaire
Et mettre les murmures à terre
Fabien Dieu – Tous droits réservés

Sophie Oberlirépondre
9 septembre 2020 à 19 h 59 min

Ce matin,
Minute de silence dans la cour d’honneur
En rangs serrés face au mât des couleurs
Chaque fois l’impression d’avoir pris une place dans une putain de file d’attente
Fast Pass sur la visière.

Nellarépondre
9 septembre 2020 à 0 h 32 min

Je t’aime comme je respire
Et tu fais fleurir à ravir
Malgré toi malgré moi
Ce nouveau moi
ce nouveau monde
Qui me rend l’âme vagabonde
C’est si bon de revivre
De ne surtout pas s’interdire
Enfin d’oser palpiter
A nouveau s’émerveiller
Je ne veux pas me réveiller
Je veux continuer sans cesser
Ce rêve enchanté inventer
Mes désirs les plus insensés
Façonner ma liberté de penser
Laisse moi m’offrir à toi
Pour une fois écoute moi
A te faire basculer
Désespérée de t’aimer
La complainte de mon émoi
Un refrain d’autrefois
Combien il ne résonne
A jamais ne frissonne
Que pour toi oui crois moi
A enfreindre toutes les lois
Je pourrais sans compter
Laisser chanter à jamais
A tue-tête mon coeur
A révoquer les heures
A défier toutes tes ardeurs
Libère moi délivre moi
Déballes moi dégrafe moi
A s’aimer comme des fous
A ne plus sentir battre ton pouls
A bouche cousue
A bouche mordue
Aime moi toute entière
A briser mes charnières
A me faire doucement dériver
Jusqu’à follement échouer
Au creux de tes bras
Au fond de tes draps
Laisse mon esprit petit à petit
Te confesser tous mes non dits
S’abandonner à toutes tes folies
Laisse moi revendiquer
Entend moi babiller
Que je meurs d’admiration
Que je jubile de passion
Je n’ai pas envie de lutter contre toi
Je ne veux pas m’armer face à toi
Non je ne veux que m’abandonner
A tes yeux et contempler les cieux
A jalouser tous les dieux
A cette douce folie inouïe
Pour laquelle je dis oui
Prête à tout à n’importe quoi
Pour un crépuscule avec toi
Laisse mon coeur être à toi
Ne me fuis pas attrape moi
Nella
Nella

Stéphanerépondre
8 septembre 2020 à 23 h 02 min

Frisson

Sensation
D’une bulle de savon
Sur la joue,
Indélébile.

Stéphane

Amandine Boissonrépondre
7 septembre 2020 à 17 h 31 min

L’Amitié

Mon pote, tu as ce pouvoir incroyable de figer le temps
Quand tu ris à tes propres jeux de mots foireux,
Quand tu rends exceptionnel le plus anodin des moments
Avec tes drôles anecdotes sur la vie à deux.
Avec toi, nul besoin de refaire le monde
Il tourne rond à chaque seconde.

Mon pote, tu as cette formidable capacité à te remettre
Des mauvais coups, à repartir de l’avant sans courber l’échine.
Sache que je t’admire pour cela, et pour bien d’autres choses.
Comme même une armée ne peut te faire dévier d’un millimètre,
Tu portes mon fardeau, supporte mes humeurs et devine
Avec précision comment me faire revoir la vie en rose.

Mon pote, tu as cette faculté géniale à toujours savoir ce dont j’ai envie et besoin :
Un conseil, une bouteille, un encouragement, une raclette.
Avec toi, je me sens invincible : rien ne peut atteindre notre bien –
Être ensemble, c’est la promesse de jours de fêtes.
Le temps ne semble avoir aucune emprise sur toi :
Tu fais mentir l’idée que les meilleurs partent les premiers. Continue comme ça !

Mon pote, ta bonne humeur légendaire est le chemin le plus sûr vers le bonheur.
A toi seul, tu redores le blason de l’humanité en partageant sans compter, naturellement ;
L’Académie française s’est inspirée de toi pour sa définition de la solidarité.
Bon, tu sais aussi être de mauvaise foi à tes heures
Perdues, et tu trouves le moyen de me faire porter le chapeau, évidemment ;
Ta fourberie n’a d’égale que ta générosité.

Mon pote, ta répartie me tue, me laisse sans voix
Tu me vannes tranquille de ton air innocent
Et avec la confiance d’un humoriste à succès qui ne déçoit
Jamais son public. Si je t’en veux, ce n’est pas très longtemps
Car tu arrives toujours à te faire pardonner.
Au fond, c’est ce qui fait ton charme de doux taré.

Mon pote, ta réussite est une source de motivation
À laquelle je m’abreuve régulièrement ;
Les épreuves ne l’ont pas tari
Car tu as le coeur et l’âme d’un champion.
On fera le bilan de tes récompenses dans 20 ans ;
T’inquiètes, j’apporte le Chablis !

Aux potes, copains, amis, bienveillants, présences rassurantes, …

Moniquerépondre
7 septembre 2020 à 14 h 13 min

Laisse-moi nager dans ton monde mon ange
Laisse-moi me noyer dans tes rêves
A corps perdu
A âme gagnée
Ta vie, tu la danses avec une telle élégance
Déchirer le voile!
Ne plus faire semblant, jamais, jamais!
Ta douceur n’est pas un leurre
Ta douceur n’est pas douleur
Je pense à toi et je pleure
Mais de joie…

Nellarépondre
7 septembre 2020 à 7 h 39 min

Être mère c’est avoir le souffle court
Le coeur suspendu dans le vide sans parachute
C’est avoir le coeur pris en otage mais ne jamais connaître de naufrage
C’est ne respirer que pour dévorer ton sourire quand naît le jour
C’est arrêter au cadran de mon coeur chaque minute
Et voir se dessiner sous nos yeux les plus belles histoires au- delà des nuages
Être mère c’est ne plus avoir peur
Mais défier l’avenir avoir des ailles
Accrochées dans le dos et te porter
Plus haut que tous les maux et te décrocher une part de bonheur
C’est voler une à une les plus belles
Etoiles pour habiller tes nuits des plus beaux contes de fées
Être mère c’est voir briller dans tes yeux
Le plus bel espoir et lire
La plus belle légende en laquelle il m’est était donné de croire
C’est entendre ton coeur à la première minute et goûter au merveilleux
C’est se sentir prête à vivre
A décoller pour le plus fou et insensé des nouveaux départs
Être mère c’est se sentir vivante
Quand je sens ta petite main
Blottie au chaud dans la mienne
C’est se sentir divinement battante
Et chanter chacun de nos lendemains
Et voir s’éveiller cette aventure qui sera la tienne la mienne
Être mère c’est ne jamais oublier
Ce doux parfum de pain chaud
Dans le creux de ton petit cou
C’est chavirer d’amour et voler l’éternité
C’est vouloir t’offrir le plus beau
De ce qui sera toi sera nous
Être mère c’est fondre de tendresse
Pour chaque éclat de rire
Tomber en amour de ton plus beau sourire
C’est te faire la promesse
De te donner à découvrir
Le plus beau paradis à venir
Être mère c’est la toute première fois croiser ton regard
Et voir scintiller toute une galaxie
C’est déborder d’un amour
D’un je t’aime que l’on ne conjuguera jamais au passé
C’est voir s’écrire un soir
La première page de toute notre vie
C’est voir éclore notre plus grand amour
Et ne cesser d’aimer pour l’éternité

Nella

Valérie Alamorépondre
6 septembre 2020 à 23 h 27 min

Abandonné

J’attends qu’elle vienne me chercher
Comme un enfant oublié
À la sortie de l’école
Elle va finir par y penser
Je l’entends déjà pleurer
D’avoir laissé son « idole »

Quinze ans que je dors dans son cou
Que je fais crisser ses bas
Que je mets des poils partout
Même sur ses pulls angora

Elle va finir par y penser …

J’attends qu’elle vienne me chercher
Elle n’a pas laissé mon panier
Ni mon repas pour ce soir
Elle va finir par y penser
Moi le seul mâle qu’elle voulait
Voir au fond de ses miroirs

Elle a fini sans une pensée….
Abandonné
Moi le roi de l’abandon,
Sur le lit, le canapé
De ce qui était ma maison

Stéphanerépondre
6 septembre 2020 à 21 h 00 min

Le soir des étés

Impalpable ciel
Dans un manège éternel
Une pluie d’étoile
Que j’effleure de mes doigts

– Toi tu danses

Le monde guette
L’ombre de la nuit sur mes paupières
Un dernier vertige
Puis le silence vers d’autres lumières

Stéphane

Sophie Oberlirépondre
6 septembre 2020 à 15 h 40 min

Ai-je toujours été du bon côté du bouclier ?

Stéphanerépondre
6 septembre 2020 à 11 h 27 min

Loin

Dans l’immobilité de la nuit
Une respiration
Habille le lointain
Et toujours la lune
Qui s’envole
Vers tes étoiles

Stéphane

6 septembre 2020 à 1 h 01 min

Hibiscus
Je suis éphémère ,sublimissime,métamorphose
D’un joli rose,tel le magicien d’Oz;
en pleine osmose
Il me propose un voyage
je serais ta muse.
De toute sa splendeur mes pétales illuminent l’univers.
Cette douceur voluptueuse,
Tes feuilles plus luxuriantes que jamais…!!
Absence d’effluves,mais intemporel.
L.P

6 septembre 2020 à 0 h 52 min

Le soleil réchauffe le coeur
De la rose endormie
Elle demande qu’à s’épanouir.
L.P

Axelle Klaproosrépondre
5 septembre 2020 à 23 h 10 min

Le Coquelicot

Fallait la voir, là devant la fenêtre, quand les rayons du soleil la transperçaient, détaillant son âme en transparence: flétrie, profonde et fragile… elle était là, nue, devant moi et pourtant je n’osais la toucher…
Son ardeur fragile se dressait avec fierté comme voulant percer le bitume et devant cette même fenêtre je compris ce qu’était un cadeau de la nature.
Sa liberté m’effrayait autant qu’elle m’attirait… décomplexée, arborant son corps dévêtu dans toute la pièce, légère comme les voilages aux fenêtres, j’étais alors vaincu par tant de beauté et quand son regard soudain se décidait à se poser sur moi… j’avais honte… honte d’être là… car ce que j’ignorais encore à cet instant, c’est que si elle était si belle, c’était pour moi et sans le savoir je la négligerai, je l’oublierai même, me tournant vers d’autres chaires qui ne seront que cadavres… Pendant que ses yeux qui, m’offrirent un jour le monde tout entier, seront brillants, éteints, vitreux par les océans de ma médiocrité… elle pensera en finir plusieurs fois, trahie, humiliée mais aimant trop l’Amour, elle rampera longtemps, face contre terre, laissée pour morte au champs d’honneur et les larmes versées feront pousser des jours meilleurs… loin de moi, dans d’autres draps, la nuit s’éclairera!! Je ferai des détours, souvent, évitant de la recroiser et pas après pas, rue après rue je m’éloignerai encore une fois d’elle… quand les saisons me ramèneront sous son balcon… et quand au hasard des rues je la verrai se pencher de son nid d’hirondelle, croisant son regard, j’y reverrai cet instant qui ne dura qu’un printemps…

Marianne Fluhmannrépondre
5 septembre 2020 à 17 h 27 min

Je ne suis pas artiste,
Ni poétesse, ni auteure,
Ni peintre, ni sculptrice.
Ma tête ignore mes mains,
Mes mains ignorent mon cœur,
Mon cœur est seul et désolé.
Marianne

Stéphanerépondre
5 septembre 2020 à 0 h 56 min

Fragment(s)

J’embrasse l’instant
Telle la feuille qui vole
Et que le vent emporte au loin,
Insouciante.
Stéphane

Nellarépondre
4 septembre 2020 à 12 h 07 min

Ton ciel déploie ses ailles
C’est presque irréel tellement il étincelle
Mon paradis crépusculaire
Mon suprême astre lunaire
Tu allumes tes réverbères
Et une divine pluie céleste
Joyaux de cette beauté manifeste
Opère d’un pas leste
Des cabrioles des soubresauts
Jouent pour moi leurs plus beaux numéros
Des arabesques des enjambées
On les appelle balladines
Où si le coeur nous en dit ballerines
Acrobates étoiles ou petits rats de l’opéra
Déesses mêmes de ce bleu panorama
Lumignons néons constellations
Sont leurs deuxième prénoms
Féerie et magie sont les maîtres mots de ce ballet
Sous les projecteurs d’un ciel étoilé
Alors résonne en moi ce tendre refrain d’autrefois
Mon manège à moi c’est toi
Nella Flenghi

4 septembre 2020 à 11 h 08 min

Nos étreintes, erreur….!!

4 septembre 2020 à 11 h 06 min

À travers
Arpenter un lieu où il fait bon vivre,
Sans se soucier du lendemain…
Pour fidèle compagnon, un livre
Les trésors de ma vie, parfois insoupçonnés
Mais l’imagination est fertile
Des notes,des mots
Des Rencontres Furtives
Mon âme, s’abreuve des mots, de ses pensées
Avec la boule au ventre, la gorge nouée
Bosse étreintes sont déchirantes, bouleversantes.
L’émotion, me monte,je fonds …
Mes larmes sont glacées, telle une rivière salée
Coule sur mes joues parfumées de rose.
Lô. 🌹
Laurence Paul
Je découvre, la poésie depuis le début de À contre-courant,;soyez indulgents.

Stéphanerépondre
3 septembre 2020 à 23 h 41 min

Si tu disais

Si tu disais la vie
Si tu disais peinture
Si tu disais la nuit
Si tu disais rature
Si tu disais un secret
Si tu disais amour
Si tu disais une craie
Si tu disais tambour

Si tu disais toi

Stéphane

Amandine Boissonrépondre
3 septembre 2020 à 20 h 41 min

L’éclipse dans ton sourire

Cette ombre furtive derrière ton sourire,
C’est la Lune qui cache le soleil,
C’est l’espace d’un instant qui s’étire
Quand la tristesse n’a pas sommeil.

L’éclipse dans ton sourire

Apparaît quand ta mélancolie se réveille
Et ne voit qu’un crépuscule de souvenirs à l’horizon,
Douloureux défilé sous tes yeux, comme un écran de veille
Qui s’éteint sur ta passion.

L’éclipse dans ton sourire

Arbore tes cicatrices avec discrétion,
C’est le passage éclair d’une souffrance ancienne au coin des lèvres
Qui sonne la fin des illusions
Et te rappelle que de ta vie tu es l’orfèvre.

L’éclipse dans ton sourire

Tu caches ta peine aux abois
Dnas un regard qui se perd au-delà des terres des rêveurs;
Tu la balaies d’un air narquois
Mais elle est visible du coeur

L’éclipse dans ton sourire.

Nathalie Rrépondre
3 septembre 2020 à 17 h 09 min

Je me souviens…
Je me souviens du foehn en pleine face, les courses dans les pentes, bonheur de vivre sans jaquette.
Je me souviens du Capitaine Flamme et de Candy. Saturnin, aussi.
Je me souviens d’un tableau noir qui, sous les coups exaspérés d’un maniaque professeur de musique, se brisa. Hilarité générale.
Je me souviens des raisins secs rancis au creux de l’assiette blanche.
Un caramel qui fond en bouche et je me souviens…
Je me souviens du pain d’épices, noyé dans un thé au lait.
Je me souviens : certains soirs d’été, les hannetons dansent sur la pelouse.
Je me souviens des lampions, et j’ai peur de me brûler.
Je me souviens de la presque insouciance, une odeur d’enfance.

Valérie Alamorépondre
3 septembre 2020 à 15 h 25 min

J’ai mis des joints toriques ,
Autour de mon chagrin
Mais les larmes prennent la fuite 
A chaque été qui revient
Emportant avec elles, ma pudeur ibérique
Oh, ne sois pas inquiet, je m’agrippe
A la rive et à la vie …
Un quart de siècle après,
Si tu savais ma hantise
De perdre le son de ta voix
Je cherche encore dans tes chemises
Un soupçon de cœur qui bat
Un quart de siècle après,
Mon père, comprends-tu que ta fille
Est devenue plus vielle que toi ?
Valérie Alamo

Michèlerépondre
3 septembre 2020 à 11 h 01 min

Par maux et par mots
Quand dire un mot provoque des maux
Maux durs à vivre par ce seul mot
Maux en travers et tout en noir
Mots qui sont dits tel un espoir
Maux qui nous blessent
Mots qui apaisent
Mots d’amour ou mots d’amitié
Maux consolés, maux excusés
Maux que l’on couche sur le papier
Mots qui permettent de s’exprimer
Ces mots que l’on dédie
A ceux ayant l’envie
Juste l’envie d’oublier
Et le vœu d’éloigner
De soigner tous leurs maux
Par tout un tas de mots
Des maux par des idées
Des mots pour des idées
Sentiments refoulés
Par les mots exprimés
Emotions délivrées
Par nos maux apaisés
De mots à maux …

Martialrépondre
3 septembre 2020 à 10 h 32 min

Les paroles d une chanson
J’avais 16 ans
« Une étoile s est perdue
Sur cette toile je ne la vois plus
Cette étoile moi je l aimais
Je l aimais ne l as tu pas vu
Elle s est enfuie de ma vie
Peut être que pour une nuit
Et vas t elle me rechercher
Et vas t elle me retrouver… »

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