Si tu disais...

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693 poèmes
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Monde nouveau
Nous partirons
Vers l’ailleurs
Des horizons sans fin
Nous partirons
Au cœur de la nuit
Épouser une autre étoile
Nous partirons
Pour un voyage sans maquillage
Dans l’estuaire des voix éteintes
Nous partirons
Aimer des ciels ou des forêts
Au-delà des brumes du temps
Nous partirons
Sous la pluie nous amuser
Étonnés de n’être plus en vie
Je regarde la terre tourner elle a le mal de mer
Elle s’égratigne le coeur tombe ventre à terre
Tout comme elle cette petite planète mon âme
En robe du soir inspire expire des arabesques
Griffée au ventre il y a cette plainte qui gémit
Se veut sourde puis violente le déluge éclate
Les éléments se déchaînent les contractions
Deviennent atomiques le travail a commencé
A l’intérieur de moi un hiroshima mon amour
Qui flamboie comme un disque rayé qui tourne
Encore et encore le coeur hérissé comme l’étna
La mue a commencé tout ce qui lié autrefois
Devient ce vestige sableux qui s’effrite ralentit
Puis se recueille avant de disparaître à jamais
La fonte des glaces qui exhume l’un après l’autre
Les trois premiers chapitres de ma vie un reset
Le mal de vivre aura beau cogner à la porte
Je ne céderais pas à ses avances grotesques
Mes ailes se cherchent une place au paradis
Ma foi m’a sauvé je ne suis pas un ange déchu
J’ouvre les yeux me tourne vers le nord ressuscitée
Je suis vivante j’aime je sais encore penser écrire
Ce je t’aime je suis le papillon qui chante cet amen
Nella Flenghi
Haïku
La mer boit l’amant
Devenu coquillage
Le sable renaît
Sur ma peau fine
L’insomnie se craquelle
Le brouillard fleurit
Le sombre prend feu
Les tulipes rougissent
D’incertitudes
Un volcan en deuil
Léthargie du désamour
Pouls suicidaire
Nella Flenghi
Le vent me rattrape mon coeur lèche le silence
La vie m’empoigne par le coin de la douleur
Mes pieds s’enfoncent je coule parmi les algues
La peur est là elle griffe de ses ricanements
Elle cherche à défigurer l’espoir qui se recueille
Qui continue ses infatigables prières au temps
Pour égrener les jours les nuits les saisons l’obscur
Puis de toute sa beauté parfume mes cheveux
Me donne à boire car j’ai soif du vivant sur mes lèvres
Alors je marche sans me retourner les anges sourient
En lui je disparaît en cette immensité sa main me tire
L’instant mes paupières se taisent ma langue obéit
À ce secret de l’absolu il est l’océan je suis la vague
Je veux laisser ce baiser chaud salé me pénétrer
Au large vivre mourir renaître un million de fois
Nella Flenghi
In nomine Patris et Fili et Spiritus Sancti
Les feuilles sous mes pieds ne parlent plus
Ce caillou sous ma semelle avachie s’étrangle
Il ne sait plus user d’audace pour construire
Et penser l’impossible à gravir je suis nauséeuse
De toutes ces marguerites à l’attitude grotesque
Qui savaient si bien jouer leurs cantiques du soir
Pour me rendre la vie si gaie ce ainsi soit il amen
Le coeur questionne l’âme qui ne sait plus répondre
Ce matin on a coupé la langue à mes sentiments
Je veux partir pour avoir le coeur sourd absent
Prendre l’océan pour amant qu’il fasse l’amour
À mes bleus à mes plaies je veux hurler ce requiem
M’évanouir dans la bouche du monde qu’elle m’avale
Ma tête éclate du lilas noir s’écoule un sanglot amer
Elle s’enfonce dans les profondeurs inanimées
Se laisse aimer par cette fin nuptiale ce trou noir
Sa main s’agite une dernière fois puis le vide la fin
Dans le ciel un ange pose un doigt sur ce secret
Et glisse à l’oreille de la femme foetus tout est fini
Nella Flenghi
Escarpin
Jolie demoiselle
Dans le lointain
Rêve sous le soleil
Rouge.
Terre secrète autobiographique…
Je dois plonger et me laisser couler dans les abysses, démesurées de ce néant, cet impénétrable qui me fait si peur.
Avec le risque que mon coeur reste englué, dans ces eaux mortes, pourtant j’ai l’envie de rafraîchir ma peau étouffée, dans cette boue de sentiments.
Pour essayer de prendre par la main cette douleur, qui est mon tout premier enfant, ma première fille muette qui n’a jamais osé, prononcer le moindre son.
Des lames de rasoir ont lacéré sa gorge, à chaque fois qu’elle s’obstinait à expirer une seule vocalise, pour supplier les anges.
Afin que tout s’arrête mais aucun écho pour lui venir en aide, pas un seul craquement sur le plancher, de cet appel au secours qui n’a jamais cédé.
Qui lui garde le poids de ces années meurtries, ces pensées sacrifiées, qui demeurent enchaînées, à cette tortionnaire.
Celle qui détient entre ses griffes, chaque racines de ma vie, dans l’escalier obscur de mes peurs.
Là où le givre ne cesse de m’enfermer un peu plus, chaque jour me condamnant à cette petite mort lente indélébile, asphyxiante qui a noircit ce sang,
qui depuis toujours pleure, dans les veines de cette petite poupée.
À toi ma fidèle complice celle à qui je peux tout dire, face à toi je peux faire ma prière, mon signe de croix puis rompre ce moi en deux.
Pour laisser se conter le début de mon histoire maintenant, au milieu des roses sauvages sur le papier.
Nella Flenghi
Comme elle vient
La promesse de l’aube
Juste du rose sur le bleu
Un cheveu d’étoile dans les yeux
Insomnie du murmure
Ce souvenir parfois que tu es là
Une lueur
Éphémère
Au fond du couloir
Je ne sais quoi
9 août
Je suis poupée nue au visage qui s’efface
Mes cheveux sont ces roseaux noctambules
Qui à la nuit tombée supplient les étoiles
Des larmes rubis chantent leurs crédos
Mon sein amoureux referme ses épines
Sous mes ailes qui sourient le verbe satin
Le sépulcre bat d’un baiser la prière des heures
Le camélia ôte son linceul exhale ses louanges
Pour apprivoiser ces âmes passagères
Je décroche un bout de ciel épistolaire
Pour laver et embrasser leurs douleurs
J’entends le chant de cette main tremblante
Qui vient embrasser ce coeur fatigué
Elle me fait du bien rajeunit l’espoir usé
Elle est amour cette liberté ce rivage
Où les myosotis embrassent les regrets
Ce premier matin du monde épousé
Sous mes cils coiffés de leur voile
Qui attendent le baiser de l’amant
Nella Flenghi
C’est dans l’absence
Que l’on s’embrasse le mieux
La peur du vide
Nella Flenghi
L’hiver se souvient
De ces regrets
Pieds nus amoureux
Nella Flenghi
Les ombres sont fleurs
Les sentiments bavardent
Du temps qui passe
Nella Flenghi
En attendant
Les lumières s’éteignent, je reste seul, un téléphone à la main. Mon rêve s’arrête avant d’avoir recommencé.
Debout devant la fenêtre la lune blonde m’éclaire.
Ce soir je ne chante pas et dans la rue les branches des grands arbres dansent entre les pas du vent.
Sur le canapé le chat s’endort.
Bonne nuit, je reviens bientôt embrasser ton visage. Demain, demain peut-être. Désolé mais ce soir je reste seul.
j’aime les épluchures
de la vie qui me ramènent
à ces souvenirs d’enfance
qui fondent nus émotifs
sur le bout de ma langue
pour taire ce goût d’amertume
puis d’un sourire aux anges
rebaptiser la saveur oubliée
de ces moments imparfaits
mais si moelleux de beauté
Nella Flenghi
J’ai la douleur qui cogne fort à la porte
De toutes ces années froides et mortes
Ne posez pas le doigt sur mon âme cyclope
Je souffre d’un mal de vivre kaléidoscope
Pardonnez moi si ma plume devient loufoque
Je suis perdue ou plus d’émotions en stock
J’ai la rime qui débloque l’inspiration en loque
Si ma plume me quitte mon coeur ventriloque
Deviendra cette timide mais sage petite breloque
Perdue dans la couture d’une poche qui se disloque
Nella Flenghi
La mue…
Lorsque la nature se réveille en moi
Elle provoque cet hirsutisme émotionnel
Sur chaque membrane de tout mon être
Elle s’infiltre entre les branches de mon âme
Et mon coeur morpho incompris brûle l’horizon
Ma chair se multiplie ma délivrance approche
Mes ailes photographient mangent l’instant
Elles absorbent l’humidité des pleurs de la terre
Un croissant de lune qui sourit les corps après minuit
Le premier soupir du feu rougissant l’aube divine
Elles se déploient d’incertitudes mais convaincues
Qu’elles savent encore jouer sur la harpe ce prélude
Cette averse aux couleurs de ce bleu ininterrompu
Celui qui hésitant assourdit éblouit l’esprit la parole
Vous demandant votre main pour aimer l’impossible
Mais l’âme vole plus haut que l’infranchissable
Nella Flenghi
Un, deux, trois…. Soleil!
Un, deux, trois…. Soleil!
Un, deux, trois…. Soleil!
Faire attention: le meneur de jeu triche.
Écrire pour tacher le monde de ma soif de liberté pour soupirer, de dire ce qui froisse subjugue.
Qui survit étincelle encore de vivre, dans une larme. Pour réveiller ce petit nid d’émotions, de souvenirs endormi au creux, de ce mouchoir.
Qui plié replié au fond de cette poche de ma veste, se lamente pour qu’on lui raconte une belle histoire.
Nella Flenghi
Recueil 2 extrait
Tomber amoureuse d’une âme c’est plus fou que tout le reste, du bout des doigts du bout des lèvres, du bout du cœur c’est toute son essence, que vous avez l’impression d’avoir embrassé, puis serré dans vos bras. Et cela même sans l’avoir touché, ou vu ne serait-ce qu’une seule fois.
Car c’est l’avoir respiré de si près au point d’avoir fait l’amour, à ses rêves durant son sommeil, tout comme la lune de sa clarté, vient chérir d’un baiser,
le cœur des étoiles dans le secret, pour fiancer l’univers et la terre.
Nella Flenghi
Mélancolie sublime
Je frise les abîmes
Quand on est seul
Comme cette éteule
Cette solitude me rend si triste
Les amis et leurs grands absentéismes
Les mots dansent sur le papier.
Les larmes coulent sur mon oreiller
Que j’aille et revienne
J’ai toujours l’impression d’avoir des chaînes
Mon cœur ❤qui saigne.
J’ai du vague à l’âme.
Je vacille comme cette flamme.
Mélancolie, je te haï.
Te retrouver c’est comme éprouver la joie de retrouver, cet ours en peluche que l’on avait laissé, au grenier mais sans jamais l’avoir réellement oublié.
Tu sais celui dont le sourire n’est pas usé , qui lorsque tu le serres contre ton coeur, fait éclater un si joli tintamarre.
Que même les oiseaux qui n’ont jamais appris à lire, le solfège, arrivent à déchiffrer, les premières notes qui luisent au fond de nos yeux.
Et viennent picorer ces petites miettes d’arc-en-ciel, que le bonheur à semé voeux exaucés au bord des lèvres.
c’est aussi comme prendre un bain de minuit tout habillé, juste pour le plaisir de ressentir, ce que veut réellement dire, avoir soif de liberté.
Pour se laisser manger le coeur par l’océan, monter sur le cheval d’un carroussel à presque 40 ans, et savoir s’étourdir encore telle une enfant,
de rêve d’une infinie montagne de possibles, et oublier le regard des âmes séniles, nues frigorifiées de ne plus éprouver de sentiments.
c’est se rappeler combien il est doux de vivre en prenant, par la main la vie pour l’étreindre de baisers, et ne jamais regarder en arrière.
Mais regarder l’horizon peu importe qu’il bascule c’est se souvenir, que l’on a toujours une échelle dans sa poche, pour remonter tout là haut.
Puis oser redessiner le monde de toutes les couleurs, sans jamais craindre de se salir les doigts, de toute la beauté qui vient s’incruster sous les ongles.
Alors vivement vendredi soir….
Nella Flenghi
J’entends le bruit de ces vieilles années, qui crissent sur la vitre, elles sont trop bruyantes qu’elles se taisent.
Moi je veux être coloriée de belles pensées, avec la mine douce tendre et bien appuyée, d’un pastel.
Que l’on déborde de mes lignes et contours, que l’on me remplisse, sans avoir peur à perdre la raison.
Pour que j’explose d’émotions fortes en couleurs, de vie d’amour et de folie, qui imprègnent la pulpe des doigts.
Qui rajeunissent un à un chaque battement de coeur.
Nella Flenghi
J’ai un petit garçon au tambour qui chante un ave maria
Un petit ruisseau qui danse au creux de mes bras
J’ai le rire d’un enfant qui m’embrasse dans le cou
Un soleil qui vient nouer mes cheveux un soir d’été
Un bouquet de roses qui vient le soir me parler de toi
Je glisse une fleur d’âge tendre derrière mon oreille
Pour me souvenir du goût de ces baisers arc-en-ciel
Ton ombre qui me berce me chavire d’un nouvel univers
Je suis bien en paix sur la terrasse le coeur tressé d’aimer
Nella Flenghi
Ma
Sans relâche il me torture
Mes habits me font mal
J’ai envie de ce vide infini
De basculer pour l’interdit
Je défigure la raison à sang
J’articule l’inaudible désir
D’effleurer de mes ailes
Sa poitrine pour y mourir
Pour écouter battre la pluie
Je suis affamé épouvanté
De l’aimer toi lui pure folie
Lorsque entre ses dents
Il m’a cueillie il s’est piqué
Son coeur a laissé tomber
Une goutte de mon sang
Depuis il boit l’or méthylène
De ma source romaine
Nella Flenghi
à Charles mon âme filante
T’aimer ici bas lorsque le jour fait peur
La nuit quand rient timidement les heures
Quand les sentiments deviennent muets
Mais éloquents de cette beauté volée
Alors la vie commence pour nos âmes accidentées
Sous les paupières de nos plumes mêlées
Nous faisons naître l’amour inachevé
Nella Flenghi
à Charles
Il te reste des rivages de pluie au bord des lèvres
Tellement tu as usé ta bouche sur la mienne
De tous ce je t’aime torrentiels
J’ai la pleine mer dans le coeur
Et je regarde nue l’horizon
L’âme du monde qui allume un feu
Je deviens portée disparue
Lorsque je pense à toi
Malgré moi
Surtout ne me délivre pas
Nella Flenghi
Au commencement
J’entends le bruit du tic tac qui sournois ricane
Il gifle la mécanique du temps qui me dévisage
Dans le cagibi de cette vieille demeure mon coeur
S’entassent des bibelots d’ erreurs de faux pas
Le cuir de mes états d’âme boit la poussière
Mes songes en robe de bal au fond des tiroirs
Telle une poupée à qui l’on aurait dévissé la tête
Engloutie dans un alphabet d’émotions je fuis
Dans ce labyrinthe infernal mon âme a peur
De cette main gantée qui retourne le sablier
Pour s’emparer de ce noyau qui bourdonne
Sur mon front assoupi mais respirant encore
Les quatre points cardinaux de mon esprit
L’unique boussole cette lampe dans ma nuit
Huile sacrée qui de son baiser m’a ressuscité
Ce joyau trésor étincelant sous la cendre
Nu comme au premier jour de vie immaculé
Je trace l’empreinte de l’amour véritable
Ce sceau éternel mes premières ailes
Et j’entends je t’aime tu as du prix à mes yeux
Nella Flenghi
Petite étoile du soleil
Rien ,ne sera plus pareil
Je ne trouve plus mots
J’ai eu tant de maux
J’ai été bercée par des illusions et des promesses sans lendemain
Rien, n’ai serein
Il y a tant de petits malins
Et de poudre perlinpinpin
Illusions
Passion
Raison
Moi je choisis, ma guitare
Et celui du pétard
Eh,oui, j’en ai marre
Et oui, j’en ai marre des cafards
Je préfère rester au plumard
Et pas oublier, mon canard.
Magique et fantastique
Ça glisse, comme cette pluie d’été
Et franchement, c’est le pied.
Tomber amoureux pour le meilleur et pour le pire.
Lorsque les étoiles chuchotent le monde.
Que toutes les ampoules petites âmes humaines
violoncellistes du destin, s’allument pour faire battre le
plus beau des concertos.
L’inextinguible et indicible mystère de l’univers qui vous
écrase la poitrine, contre la paume de sa main.
Quand ce lui ou ce elle vous éclabousse, de ce sang royal.
Cette liqueur qui se répand sur les lèvres quand naît le big bang.
Que le coeur innocent cueille, le premier je t’aime
pour le glisser en secret derrière, l’oreille de cette âme imprudente.
Nella Flenghi
Couronnée d’aimer
Ce nouveau visage entre mes mains
Je le sanctifie de mes baisers puritains
Je le couronne d’une sainte dévotion
J’essuie les larmes des hirondelles
Qui ont le mal de vivre pleurent l’exil
Ces sourcils rêveurs d’une diaspora
Ces cils timides chanteurs d’opéra
Je les délivre de ma fantaisie pétunia
Je veux bousculer le monde entier
D’un amour qui fond or en bouche
Avoir des mains d’argent pour bercer
D’un as de coeur la beauté pure
Le tout premier cri d’un nouveau né
Pour tenir la main du verbe aimer
Nella Flenghi
Les heures particulières
Il neige un printemps
De feuilles mortes sur l’été
Et des amours amères
Au bord des fleuves noirs
J’embrasse le temps
Il est midi ou minuit
Audacieux je ris
Peu m’importe
Cette pluie qui coule
Sur ma peau.
Qui je suis…
Je ne veux plus entendre le clapotis du souvenir
J’aimerais qu’il se taise mais voilà qu’il rumine
Je voudrais être remplie telle une citerne d’amour
Mais je suis un puits sans fond qui monologue
Qui vomit sa peine sur la plage de cette crique
Ce désertique refuge pour les âmes sans colliers
Je voudrais que l’on m’opère que l’on me retire
Ces foutues pièces à conviction de sentiments
Un homicide pour fermer la gueule du désespoir
Disparaître avec mes écailles nues être méduse
Organiser les funérailles de ce désamour de la vie
Tout au fond de ces voix salines de leurs griffes d’or
Saules pleureurs pour les coeurs boiteux piétinés
Et pourquoi pas chaque matin me réveiller centenaire
Monter jusqu’au dernier étage un baiser au paradis
Nella Flenghi
Code erroné
La vie m’a programmé pour une métamorphose
Ma déraison pèle les mots s’entassent imparfaits
Se bousculent jouent les irréductibles hors-la-loi
Ma plume se fait un collier d’explosifs sa dote
Ce n’est pas dit qu’elle héberge l’amour un soir
Calé sur deux têtes d’oreillers entre raison et folie
Ni fil ni aiguille colis piégé dans sa boîte à couture
Comment enfiler des bobines d’amour au coin des rues
Empiler les matriochkas du hasard bordel amoureux
Elle psychote saura-t-elle chausser ses pointes mutines
Pour à nouveau danser le puzzle d’un crépuscule
Ses chaussons collent au plancher interdits d’aimer
Alors elle se dessine un petit bout de météorite synthétique
Pour écouter les étoiles qui bavardent les soirs de lune rose
Nella Flenghi
Ma Jérusalem
Ma plume a repris son chemin d’infortune
A revendu ses ailes à un marchand ambulant
Elle a détaché ses cheveux autrefois amoureux
Ses points de suture porte parole de son coeur
Se cherchent une destination en trompe l’oeil
Pour refaire surface et avaler la pilule magique
Qui va rebâtir cette vieille baraque abandonnée
Sa petite fabrique à sensations suce des bonbons
En attendant le retour d’un soleil ami légendaire
Ses sentiments bâillonnés de pansements
Font une sieste sur l’étendoir ou sèche la peur
Elle ne veut plus après minuit inviter l’interdit
A boire un dernier verre pour un baiser poétique
Elle y pense déjà à se peindre une belle idylle
Avec sa fidèle amante si attachante obsédante
Qui en réalité lui offre ce septième non artificiel
Chaque nuit lui susurre quelques vers byzantins
Lui offre un billet doux ces deux là font l’amour
Dans le silence de l’oubli allergique aux romantiques
L’heure où elles dansent la vie en talons aiguilles
Mademoiselle plume a dit oui pour la vie à l’écriture
Une histoire d’amour avec un grand A sa jérusalem
Nella Flenghi
Que j’aime envelopper dans le papier peint du ciel, la mie encore chaude de mes rêves ces petits morceaux de coton mauve.
Parachutes pour mes yeux oreillers qui dès l’aube, aiment s’étirer bâiller d’un amour insensé.
Que j’adore avoir la rêverie élastique, et les perles d’un sourire roudoudou, sucré sur les lèvres.
Nella Flenghi
Fugue amoureuse…
J’ai des tentacules qui s’agrippent
Pour défenestrer mes certitudes
À tous ces fusibles qui maudissent
Ma déraison j’ai la folie en pèlerinage
Aux commissures de mes soupirs
Cette coquinerie des folies bergères
Insatiable de ces instants épileptiques
Diableries de gourmandises en jupons
Que je perfore de ma plume carnivore
Qui rêve d’un apocalyptique tango
Pour aimer nue sous une pluie sanguine
J’ai soif d’un orage en lettres grecques
Faim d’un flirt angélique aux yeux mouillés
D’une rythmique cosy aux mains feutrées
Pour un oui plaintif mais si consentant
Fautive et prise au piège effrontément
Pour une nuit au décalage horaire débridé
Dans un transsibérien en mode guet-apens
Je publie ici dans ce repère féerique car c’est ici au paradis, que ma plume est née qu’un soir j’ai trouvé cet écrin.
Que je suis devenue cette poupée au coeur chiffon, à la prose émotion, à la rime désarticulée, aux vers éclaboussés d’aimer.
Ma plume est saltimbanque , trapéziste elle jongle avec des étoiles polaires, danse sur le fil du crépuscule.
La poupée aime se tartiner le coeur d’hydromel, les accidents d’aurores boréales, tricoter des sourires aux abeilles.
Conter ses élucubrations amoureuses à l’oreille des arbres, ces vieux sages, elle aime croquer au réveil des petits
miettes d’arc-en-ciel épouser le soleil, pour embrasser ses rayons de ses rêves, mimosa marmelade d’éternité.
avec laquelle elle tartine son petit bout d’âme, pour dévorer la vie qui lui accroche, quelques petits grains d’espoir
sur les joues. Poupée imparfaite, femme araignée chauve-souris cela commence, à faire beaucoup de personnalités.
Non pas qu’elle nous fasse une crise identitaire, mais c’est le grand big bazar dans le débarras, de ses états d’âme.
Alors merci à vous je le redis et j’y tiens Monsieur Da Silva car si je n’avais embarqué pour cette traversée, avec toute
cette belle famille d’âmes, et voguer à contre-courant sur les flots merveilleux de ces oeuvres collaboratives.
Je n’aurais pas ma plume tatouée sur le coeur, pour seul et unique bagage, et le bonheur dès l’aube de verser quelques
larmes de méthylène, ou de maquiller mes lèvres d’un sourire de porcelaine. Un profond et immense merci.
Nella Flenghi
Cyclotiquement votre…
Bouscule-moi du bout des lèvres
Intelligemment en prenant ton temps
Ne sautes pas les étapes lis le prologue
Avant de t’aventurer sur ma peau
Enlève tes ornières bois le peroxyde
De ma peau ombres et lumières
De ton feu animal vient capturer
Mes baisers d’araignée en cavale
N’imite pas ce coquin d’Aristophane
Découpe mon désir fait le mijoter
Cuire à feu doux rissoler dévore-moi
Jusqu’à lécher le plat aiguiser tes crocs
Sur ma morsure de velours cyclotimique
J’ai du verre pilé schizo au fond de la gorge
Mais un goût de miel lorsque tu décapsule
Mes lèvres à la saveur rouge confidentiel
Terminus…
Comme une sensation de pleine mer en mon âme
Ma plume boit la tasse elle ne sait plus nager
Chacun de mes vers est un battement de coeur
Chacune de mes rimes est un battement d’ailes
Comme bâillonnée de tous maux je suis muette
Un goût de rouille emplit ces pétales de satin
Qui autrefois agenouillés sur mes lèvres de veuve
Pleuraient des larmes de rosée saint sacrement
Voguant en solitaire j’attendais le jugement dernier
La poupée repose au cimetière des nénuphars
Le papillon morpho de nuit lobotomisé désincarné
Je dessine sur la vitre embuée le souffle chaud
Des trois premières lettres d’une destination
Pour laquelle j’ai sauté du train en marche
L’amour aurait-il commis une erreur d’aiguillage
Ampoules et cloques au bout des sentiments
Mon coeur sclérosé baignant dans le formol
Ramassant ma rêverie de saltimbanque
Je me relève et repart sous l’épais brouillard
En quête d’une terre une cité interdite où
Les mots d’amour et autres calembours
Et le je t’aime seront répudiés d’exister
Il était une fois l’imparfaite
Je sèche mes larmes à froufrous
Puis j’embrasse à bouche mordue
Une tequila fait l’amour à mes tracas
Une dernière fois adieu irrévérencieux
Madame rêve tutoie choisit pour femme
Une nouvelle robe prête à croquer le désordre
Mes mains ne veulent plus jouer à la poupée
Arrondir leurs fins de mois avec des cinq à sept
Écrits à l’encre fatale qui brûle mes dessous
Moi je veux oui je veux jeter dans le canal
La clé celle qui ouvre cette commode
Où j’enferme à double tour mes croquis
Ces mille vies ensoleillées d’espérer
Ces ptis bouts de papier où sont inscrits
Les confessions de mes amours carcérales
De mes passions organiques viscérales
La vérité c’est que j’ai peur d’aimer enfin
Je l’écris je le confesse en place publique
Oui car unijambiste comme il est ce coeur
Il ne restera rien à donner aux vautours
Pour ceux qui mendient encore l’hospitalité
Nella Flenghi
à Paolina 27 juillet
Elle est cette folie mignonnerie
Aux baisers rouge coquelicot
Ses petites mains de porcelaine
Jouent cette gamme de tendresse
Dont seule ma petite reine a le secret
Son pti coeur montgolfière m’envole
Pour sa galaxie ma terre de lumière
Et ses deux iris petits bouts de paradis
Aux éclats de sucre roux et chocolat
Me font décoller pour cet amour lunaire
Des pâquerettes amoureuses en prière
Dansent dans ses tresses de caramel
Ses rêves jouent à saute mouton
En son coeur un carrousel fredonne
Elle croque la vie à pleines quenottes
Le soleil à l’aube comme une brioche
Elle peint des poèmes aux abeilles
Un bout d’arc-en-ciel sous mon oreiller
Elle cueille des rubans de promesses
Bouquets de roses pour mon âme
Elle est ce je t’aime baiser des anges
Perle précieuse qui fleurit après minuit
Nella Flenghi
Je suis telle une lionne en cage
N’essaies pas de m’apprivoiser
Les ripailles de l’amour démodé
M’ont empoisonné l’âme d’arsenic
Depuis mes rêves en fauteuil roulant
Se consolent en fumant de l’opium
Et gravitent tout autour de la terre
Pour anesthésier ces reflets de misère
Qui peignent ma chevelure d’ébène
Pour faire taire ce spectre d’éther
Qui remue la poussière d’étoiles
Qui habille ce sacré coeur ce trône
Où siège la douleur des raisins amers
Ce coloriage d’enfant des rues perdue
Nella Flenghi
Des nouvelles de mademoiselle plume…
La poupée de chiffon allume le gyrophare de ses idées noires au fond de ses yeux, a disparu le ciel bleu. Une mer terre de vacarme de gribouillis d’insomnies, qui n’ont plus le goût de paradis. Mais qui efface toutes traces de ce paysage devenu mirage, elle heureuse se croyait heureuse de découvrir, inscrire trois points de suspension de folle déraison, dans ce bel horizon.
Tel un grain de beauté ajouré, au coin des lèvres bouton de fièvre, d’amour de toujours sur ce rouge soleil qui s’éveille. Ce coeur trop crédule noctambule qui n’arrêtait pas, de chanter dérégler les aiguilles aux bas résilles, de cet espoir un soir, qui lui a fait de l’oeil sans qu’elle le veuille.
Pour dessiner au vent de ses idées, dans sa tête un brin architecte, les princières premières lettres, d’un peut-être d’un prénom, à faire des ronrons.
Qui s’était blotti contre, ce petit radiateur farceur mais la coquine fut clémentine, dévoré étoilé son petit bout de chiffon d’émotions.
Vous qui la connaissez maintenant, depuis un certain temps vous qui vous êtes, déjà installés réchauffés, pour lire voir fleurir, la fleur de ses souvenirs.
Elle avait encore rêvé croqué la pomme pour un homme nullement, amoureusement âme d’artichaut aux soupirs menthe à l’eau.
Elle s’était fait éclaboussé, embrassé par une étoile elle avait mis, les voiles sa folie douce planquée dans sa guitare, prête pour le départ.
Sur le quai illuminée impatiente, souriante de baisers à tatouer, en toute intimité sur le front lumignon, de son amant charmant.
La suite bientôt si il y en a une tombera comme trois fraises tagada, dans son café vermeil sucré d’un rayon de soleil.
Lorsque la poupée étire puis soupire, son petit corps trésor, qui n’a pas sommeil, et croit encore au pays des merveilles.
Nella Flenghi
Si l’on me cherche je suis perdue
Entre un ici et un ailleurs vendue
Chez l’antiquaire tel un croquis de nu
J’ai la gymnastique de l’amour tordue
Le désir qui hurle au voleur mordu
Les sens réclamant une main au cul
J’ai la raison polichinelle finie vaincue
La bienséance vagabonde terre inconnue
Nella Flenghi
Si l’on me cherche je suis perdue
Entre un ici et un ailleurs vendue
Chez l’antiquaire tel un croquis nu
J’ai la gymnastique de l’amour tordue
Le désir qui hurle au voleur mordu
Les sens réclamant une main au cul
J’ai la raison polichinelle finie vaincue
La bienséance vagabonde terre inconnue
Nella Flenghi
Les draps chantent pour nous un au-revoir
Dans la chaleur de cette nuit qui craque
Où les sentiments solaires se suffisent
Pour se raconter nos peaux ibériques
Notre monarchie qui blasphème à l’oreille
De la jetée nos incertitudes en coquillages
D’un amour sable de lune pupille du coeur
De nos baisers vernis à l’écume des jours
Nos âmes corail qui regardent le jour salé
Renverser nos songes de faïence innocents
Nella Flenghi
projet d’écriture sous x…
À cet instant précis où j’écris ces lignes je rêve effrontément, d’un ailleurs de m’enfuir. De monter dans un train de laisser s’y engouffrer, mon âme afin que toute ma peine, devenue sourde et muette puisse prendre place, dans ce compartiment. Afin qu’elle puisse s’offrir enfin le plus beau des paradis artificiels.
Je veux caresser et dessiner sur la vitre embuée, un peut être une presqu’île, où il fera bon disparaître. Je veux avaler le paysage et mordre l’infiniment beau, le possible minuscule, le moindre rétro-éclairage de sentiments, au point de le sentir me brûler les yeux.
Je veux encore rêver qu’il est possible d’aimer, que je peux encore me tricoter de nouveaux battements de coeur, sans qu’ils finissent dépareillés.
Mais à l’intérieur cela sonne bien plus compliqué, qu’il n’y paraît.
J’ai l’impression d’être, sur un lit attachée sanglée de tous côtés, ce coeur voudrait bondir hors de ma poitrine, il hurle au secours.
Mais ce cri est inaudible alors j’essaie, je crie plus fort j’y mets toute ma rage, mon désarroi, ma folie à en crever. Mais rien il lui faut renaître revenir, à cet état embryonnaire, pour à nouveau frissonner de vivre. Il faut tout réinitialiser pour pouvoir oublier tout ce mal, cette douleur qui a finit, par me ronger jusqu’à l’os.
Mais assise sur cette banquette, au fur et à mesure que les couleurs et l’espoir se confondent, se répondent, dans une danse frénétique. La beauté réussit à se faufiler entre les persiennes, de ce moi, qui soudain galope, pour se laisser chevaucher par l’amour. Alors se produit un terrible accident, une collision impossible à prévoir. Mon âme est percutée, bousculée incendiée au troisième degré, par une étoile.
Elle venue habiter, chez moi un soir a déposé son coeur blessé qui se vidait de tout son sang, alors de mes mots, de toute ma tendresse, et de fil en aiguille de tout mon amour. Je lui ai fais un garrot et sans rien voir venir, j’ai pleuré, j’ai souris.
J’ai basculé pour cette valse, à trois temps je suis tombée, amoureuse oui d’une étoile filante, celle qui ne vous tombe sur le coin de l’âme, qu’une seule fois dans votre vie.
Nella Flenghi
Le train ne sifflera qu’une fois…
Perdue sur ce quai je vois défiler, toutes mes années j’ai le coeur hagard comme piégée dans un traquenard. La sensation d’être à poil d’avoir l’âme, écorchée défigurée, au deuxième degré figée inanimée. Je me sens dans la peau d’un citron que l’on aurait pressé, de toute son émotion épluché, de toute forme d’autosatisfaction.
Je trimballe mes bagages comme si j’avais commis un vol à l’étalage, mes déboires mon désespoir, pour seule mémoire.
Je ne sais pas quelle sera, ma prochaine destination si je vais épouser un nouveau prénom, m’enamourer d’une nouvelle identité.
Ce que je sais, c’est que peu importe où il m’emporte, ce train demain, je ne serais plus là mes désidératas, morts au combat.
Je vais m’offrir à mourir, d’écrire une putain de vie tendre reality.
Un futur cousu dans la démesure grand format un fou diaporama, que je regarderais défiler à travers la vitre, ivre de voir l’espoir dessiner une irréelle, mais nouvelle symbolique.
Le dessin éclectique, d’une vie de bohème tout sauf en tandem, qui sera mienne ma reine.
Nella Flenghi
Une rose noire s’ouvre en corolle
S’entrelacent les racines folles
De sa mémoire photographique
Ronces voraces magnétiques
Rendant infirme l’espoir indigo
Euthanasie de ce peau à peau
Nella Flenghi
La douleur sourde cogne comme un matador
Ne reste que les vestiges d’une amphore
Emportant avec elle ce bel horizon d’argent
Dans le silence noir défunt de la mer rouge
Un corps inerte flotte pleurant ses décombres
Nella Flenghi
Tu es là d’une manière différente
comme la mer tu te retires.
Puis lorsque tu reviens
c’est pour mieux, saisir au coeur
et au corps sans effort.
Tu t’offres à nouveau exception
dans la malle aux trésors.
Nella Flenghi
Envie que l’on explose mon coeur comme une pinata
Que l’on fouille d’un coup de marteau toutes mes lueurs
Que l’on saute à cloche pied pour repeindre ma foi
Je veux des bigoudis pour entortiller un début d’idylle
Je veux voir l’hirondelle mâchonner des bulles de savon
Je veux regarder longuement le soleil brosser ses cheveux
Entendre la lune éclaircir des adieux pour les chairs décousues
Que l’on me butine par petites bouchées comme une tartine
Nella Flenghi
immergée
Qui suis-je un losange en quête d’identité comme une sans papiers, mes sentiments implorent l’asile ou un petit bout
de presque île, pour vivre enfin tranquille. J’ai des ultrasons qui s’échappent de mon coeur, mais pour y répondre aucun fichu point d’interrogation.
Je m’invente poupée de chiffon tentant de renier, toute forme de contrefaçon mes ailes se sont déployées, mais je ne sais toujours
pas voler. Je n’ai pas encore fais le grand saut ni même dit je t’aime à cet écho.La vérité c’est que je suis perdue, comme toute nue dépareillée de toute réalité. Je me sens tel un nouveau né abandonné de nuit sur autoroute, hurlant de vivre coûte que coûte.
Nella Flenghi
Des cheveux d’ange ont poussé sur ma tête
Un serre-tête de je t’aime fleuri de pâquerettes
La pluie qui tombe fait l’amour à ce mal de tête
J’ai la peau qui danse en cadence
J’ai l’espoir fondant comme un salsifis
Qui suçote un do ré mi fa sol de mélancolie
Et s’endort pendant qu’une libellule ébahie
Lui raconte ses hivernales insomnies
Nella Flenghi
J’ai ma plume qui se craquelle
Je me réveille les ailes calcifiées
Des larmes sur mes baisers de dentelle
Sur mon visage de cire mon sourire estompé
Ces petits boutons multicolores étincelles
Décolorés par ce vague à l’âme mortel
Mes cheveux sanglotent un je t’aime froissé
Nella Flenghi
Appuies sur l’interrupteur
Pour bâillonner ma peur
Ma mauvaise humeur
Sèche ses pleurs
Ouvre ce parasol
Ton âme tournesol
Inscrit cette clé de sol
Sans l’ombre d’un bémol
Sur l’épicéa de mon coeur
Cet amour en fa majeur
Nella Flenghi
Part donnée