Si tu disais...

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693 poèmes
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J’ai terminé mon périple dans l’ « océan de mots ».
J’ai écrit dans ce collectif – en conscience – pour témoigner. Pendant trois années, j’ai partagé mes expériences sur le chemin que j’ai choisi : celui de la guérison. Ecrire pour rendre palpable ce qui a été réalisé dans le visible et aussi dans l’invisible. Résonner et faire résonner.
Guérir, donc, des abus sexuels que j’ai vécus pendant ma petite enfance. De ce traumatisme, je n’ai pu en parler qu’à partir de l’âge de 28 ans. Un premier pas. J’ai alors commencé une psychothérapie avec une psychologue clinicienne et victimologue.
Assez vite, j’ai compris que je ne voulais pas juste panser, consoler, ranger ou m’accommoder : je voulais cicatriser puis regarder ces cicatrices et qu’il ne se passe « rien de plus ».
Bien sûr, cette quête m’a emmenée dans mille lieux ! Des lieux dont on parle peu et c’est aussi pour cette raison que j’ai voulu témoigner dans un collectif.
Il a fallu que je nettoie beaucoup pour que le pus sorte.
Pour moi, il n’a pas été nécessaire de passer par la justice. Au fond, quelle est la peine juste pour une personne qui a commis le crime de violer un enfant ? En tant que victime, je ne vois pas ce qui est juste. Surtout, quelle est la réparation ?
Cela n’avait pas de sens que cet être croupisse en prison, ni qu’il soit puni tel un enfant qui a fait une bêtise. Cela ne vibrait pas pour moi et ne m’aidait pas pour ma guérison.
Il était nécessaire que je puisse lui dire – en le regardant – tout le mal qu’il m’avait fait. Et cela a été. Dans le calme. J’ai repris contact avec l’homme qui m’a violée à plusieurs reprises. Mon père m’a accompagnée le jour du rendez-vous, il est resté à bonne distance et j’ai pu tout restituer. Bien sûr cet homme était dans le déni. Bien sûr j’étais préparée, prête et déterminée : j’ai continué à parler. Et à un moment donné, il s’est passé quelque chose depuis l’espace du cœur : il a commencé à écouter. Je suis allée jusqu’au bout. Il a entendu. Il s’est tu puis sans que je lui demande, il s’est excusé. Plusieurs fois.
C’est cette restitution qui a été réparatrice pour moi et qui a permis d’amorcer le processus de guérison. Il me semble que dans mon cas, cela n’aurait jamais pu se réaliser dans une salle d’audience d’un palais de justice.
Je suis heureuse du conte poétique « Le Soleil revient après la pluie ». Je suis heureuse de l’avoir écrit dans cet espace. A présent, je souhaite qu’il se diffuse au-delà.
Kathy Rondet
Merci Stéphane 🙂
Il y eut une goutte de pluie
sur la route de la Terre
Un nuage m’a regardé
Et rien de plus
Coeur arc-en-ciel
Eh Kathy, imagine, non mais imagine que l’on retrouve sa tête
Oui Cocotte, j’imagine.
UN ENFER ÉTERNEL
Un cœur abîmer
Plus capable d’aimer
Un cerveau retourner
Qui arrête pas de penser
Un corps blâmer
Sen cesse critiquer
Un sourire fausser
Qui permet d’oublier
Une âme torturer
Pleine de remords et de regrets
T’aurais voulue être sauver
Au final on t’a effacer
Et sache que personne ne t’a pleurer
« Qu’est-ce que c’est ça ?
– Ah ça… il faut que je te raconte… viens on va aller sous le tilleul. Tu veux une infusion menthe-cassis ?
– Oui je veux bien
…
– L’air est doux aujourd’hui
– Oui c’est vrai
…
– Un jour, ton arrière-arrière-grand-mère voulait préparer des biscuits de la joie avec des amis. Tu sais, c’était pendant la courte période où il n’y avait plus personne aux manettes. Une nuit, des gugusses sont venus et ils ont pris toutes les casseroles. Elle les a vus, ils n’étaient pas nombreux, elle n’a rien dit, elle les a regardés faire. Enfin bref, de toute façon ils se ont vite fées repérer, ça faisait un raffut de tous les diables puisqu’ils s’étaient mis les casseroles au derrière…
– Non ?!
– Si ! (Silence) Alors tu penses bien qu’ils ont dû se retourner. Et ton arrière-arrière-grand-mère a eu l’idée de ressortir son athanor pour faire les biscuits de la joie. Ce que tu as vu dans le grenier, c’est ça, c’est son athanor. Et tu sais, à l’époque c’est redevenu très à la mode, chaque foyer utilisait son athanor !
– Incroyable… »
Elle pianote sur votre Âme
Comme des Musiciens sur les Touches
Avant de donner toute la Gamme –
Elle vous étourdit par degrés –
Prépare votre Nature fragile
A l’Impalpable Coup
Par des Marteaux d’abord – presque inaudibles –
Puis plus proches – puis si lents
Que votre Souffle a le temps de se retenir –
Que votre Cerveau – bouillonne de Froid –
Puis – un Seul – impérial – Eclair
Scalpe votre Âme mise à nu –
Quand les Vents prennent les Forêts dans leurs Griffes –
L’Univers – est coi –
Emily Dickinson
Vous ai-je dit qu’il ne faut pas pousser mémé dans les orties?
C’est un parfait.
C’est un possible.
C’est un connu.
« Prendre une noix de muscade, un poids égal de cannelle, et un peu de giroflier ; réduire en poudre ; avec cette poudre, de la fleur de farine et un peu d’eau, faire des petites galettes et en manger souvent : cette préparation adoucit l’amertume du corps et de l’esprit, ouvre le cœur, aiguise les sens émoussés, rend l’âme joyeuse, purifie les sens, diminue les humeurs nocives, apporte du bon suc au sang, et fortifie. »
Extrait de PHYSICA, Le livre des subtilités des créatures divines
Hildegarde de Bingen
« Eh Cocotte, c’est qui cet admirateur ?
– Le maître C.
– Oh non… pitié pas ça…
– Quoi ?
– Hein ?
– C’est Cocotte, on l’a encore perdue. Je comprends rien… vous savez bien quand elle part dans ses délires… Là, elle dit le maître sait…
– Le maître sait ?
– Oui, le maître sait…
– Bah encore heureux que le maître sait ! »
[Cocotte éclate de rire]
« Je vais préparer des biscuits de la joie, vous venez les amis ? »
Paris, le 4 avril 1944
Chair Cocotte,
Une pomme par jour éloigne le médecin. Encore faut-il viser juste.
Je vous embrasse avec tendresse
Maître C.
« Eh Cocotte, un admirateur t’a apporté quelque chose. Bon tu vas voir, c’est particulier. Enfin c’est originel. Ah! Et il y a un mot aussi
– Mais qu’est-ce que… une brouette remplie de pommes?
– Oui. »
… J’imagine alors les fils de soi, les cocons à la surface de l’eau, la métamorphose et les changements de peau…
Don’t look back
Chorégraphe : Carolyn Carlson
Danseuse interprète: Marie-Claude Pietragalla
« Ainsi les enfants, que dit-on à une personne qui veut que vous lui suciez la langue et/ou tout autre partie du corps ?
(En cœur)
– Non ! Va manger ta glace à l’eau !
– Bravo les Loulous ! »
Tara verte
Quatre-vingt-dix-neuf printemps, Mémé,
Ca fait combien de haricots effilés
Et de linge repassé ?
Ca fait combien de gâteaux préparés
Et de points à la belote comptés ?
11 avril 2023
Suzanne
Ladies et Gentlemen,
Je propose une distribution gratuite de glaces à l’eau!
1. C’est bon
2. La langue est bien stimulée
3. Le corps est refroidi
No, you’re not dreaming, llamas can spit on you.
Aujourd’hui je suis allée à Takayama
J’ai laissé glisser mes doigts sur les portes en bois
J’ai regardé les magnolias
Puis j’ai respiré les plantes des forêts de Hida.
Relâche
19 juin 2022
… Avec les feux-follets, je danse
Entends-tu la Terre vibrer sous chacun de mes pas?
Regarde mes pieds, je donne la cadence
Avec les feux-follets, je danse
Ressens-tu la pulsation là, en mon sein?
Dans mes veines, remonte sa médecine…
Planches illustratives
Dame Abonde
La Brave : Chouette ! Chouette ! Chouette !
n°666 : C’est quoi ce jeu ?!
La Brave : Le jeu de C’est laterrequiledit
n°666 : Et c’est quoi le but ?
La Brave : Vivre
n°666 : Ben qu’est-ce que je vais m’emmerder maintenant et ici…
La Brave : Bien. Alors dans ce cas, je vous conseille de changer de planète ou de transformer votre merde en engrais.
n°666 : Eh Sal. . . ! C’est pas écrit qu’on peut pas insulter !
Un jour à Bostanci, un nouveau jeu sur-gît
Préambule : On (je, tu, il, elle, nous, vous, ils, elles) ne triche pas.
Règle n°1 : On n’expérimente pas la sexualité avec les enfants.
Règle n°2 : On n’humilie pas, on ne harcèle pas, on ne persécute pas, on ne martyrise pas, on ne torture pas, on ne viole pas.
Règle n°3 : On ne tue pas.
« Le corps de Mata Hari fut enterré dans une fosse commune, jamais localisée. Selon l’usage de l’époque, sa tête fut tranchée et livrée aux représentants du gouvernement. Pendant des années, elle fut conservée au musée de l’Anatomie, rue des Saints-Pères, à Paris, puis, on ne sait pas exactement à quelle date, elle disparut de l’institution. Les responsables n’en ont signalé l’absence qu’en 2000, bien que l’on pense que la tête de Mata Hari ait été volée longtemps avant. … »
Coelho Paulo, L’Espionne, Paris, Editions J’ai Lu, 2017, p212.
« Eh Cocotte, pourquoi tu ris ?
– Je ris parce que nous avons réussi.
J’ai montré mes seins et ces couilles-ont ont applaudi.
Et dire que les autres ont fait tout un sketch pour Mahsa : laisse-moi rire !
Allons, Lumière
Beaucoup, beaucoup, beaucoup de lumière
Pour les bouffons. »
Regardez-moi : je suis innocente.
Pour Fatima, évidemment
[La musique démarre, voix féminine : Juliette Gréco]
Déshabillez-moi
Déshabillez-moi
Oui, mais pas tout de suite
Pas trop vite
Sachez me convoiter
Me désirer
Me captiver
Déshabillez-moi
Déshabillez-moi
Mais ne soyez pas comme
Tous les hommes
Trop pressés
Et d’abord, le regard
Tout le temps du prélude
Ne doit pas être rude
Ni hagard
Dévorez-moi des yeux
Mais avec retenue
Pour que je m’habitue
Peu à peu
Déshabillez-moi
Déshabillez-moi
Oui, mais pas tout de suite
Pas trop vite
Sachez m’hypnotiser
M’envelopper
Me capturer
Déshabillez-moi
Déshabillez-moi
Avec délicatesse
En souplesse
Et doigté
Choisissez bien vos mots
Dirigez bien vos gestes
Ni trop lents, ni trop lestes
Sur ma peau
Voilà, ça y est, je suis
Frémissante et offerte
De votre main experte
Allez-y
Déshabillez-moi
Déshabillez-moi
Maintenant, tout de suite
Allez vite
Sachez me posséder
Me consommer
Me consumer
Déshabillez-moi
Déshabillez-moi
Conduisez-vous en homme
Soyez l’homme
Agissez!
Déshabillez-moi
Déshabillez-moi
Et vous
Déshabillez-vous!
« Eh Cocotte ! Cocotte ! Réveille-toi !
– Mais qu’est-ce qui s’passe ici ?
– C’est Cocotte, elle a encore eu des visions et elle est tombée dans les pommes
– Dans les pommes ?
– Oui dans les pommes ! Pourquoi, tu tombes ailleurs toi ?
– Bon sang! J’lui avais dit de pas mettre cette cape noire, bordel mais faites gaffe, vous voyez bien qu’on a voulu l’empoisonner !
– Tu crois qu’elle aurait mis un gilet jaune, ça aurait été plus simple ?
– Ah Cocotte…. ça va ?
– Oui … il faut tout de suite aller chercher ceux qui mettent des capes noires… oh je perds encore mes mots les amis… comment ils s’appellent déjà… les tortillas… non, non, c’est pas ça…
– Oh non non non ne pleure pas Cocotte, j’t’en prie…
– … Des avocats ?
– Oui c’est ça ! Les avocats… il faut aller chercher tout de suite des avocats, c’est très, très, très important… le plus possible… mais pas ceux qui font des bras d’honneur… ceux-là sont asphyxiés, ils ne pourront pas aider.
– Cocotte… c’est ton deuxième tour, ils vont s’impatienter… nous nous en occupons après, tu peux conter sur nous, mais là il faut y aller.
– …
– Eh Cocotte… nous t’aimons !
– Moi aussi, je vous aime.»
Instructeur n°20 de l’ARS : Accusée, asseyez-vous et écrivez. Bien. Veuillez décliner votre identité.
– Kathy Rondet, née le 04/09/1981 en France, orthophoniste depuis 14 ans.
Instructeur n°20 de l’ARS : Bien. Combien de patients avez-vous approché pendant cette période ?
– Entre janvier 2020 et septembre 2021, j’ai géré plus de 1600 contacts humains d’au moins 30 minutes.
Instructeur n°20 de l’ARS : Bien. Combien de patients avez-vous tué ?
– 0
Instructeur n°20 de l’ARS : Bien. Alors rassurez-vous Madame Rondet, vous ne serez ni fusillée, ni guillotinée, ni pendue. Bien. Mais vous serez suspendue sans indemnité, soit 0€. Bien. Vous devez comprendre que nous sommes en France, en 2021 : nous devons montrer l’exemple, pour notre pays, pour l’Europe et oserons-nous dire, pour le monde… Soit 195 pays reconnus par l’ONU. Bien. Alors vous pouvez choisir d’être suspendue par les pieds Madame Rondet, ce n’est pas ce que nous vous conseillons… la tête à l’envers… ce n’est pas très seyant. En revanche, nous pouvons passer la corde sous les bras de manière à ce que vous restiez à l’endroit. Bien. Alors vous resterez suspendue pendant…. pendant…. pendant au moins 1 an… voire 2 peut-être… Nous ne savons pas encore. Bien. Voilà. Avez-vous des questions Madame Rondet ?
– Oui. Comment êtes-vous devenu instructeur n°20 de l’ARS ?
Instructeur n°20 de l’ARS : écoutez Madame Rondet, c’est soit 1 : la suspension, soit 2 : la prison. Bien. Vous préférez la prison peut-être?
– Nous sommes nombreux, est-ce vous qui ne transmettez pas les vrais chiffres au gouvernement ?
Instructeur n°20 de l’ARS : Madame Rondet, l’audience est terminée. Bien. Comme vous le savez, nous avons déjà délibéré. Bien. La suspension prend effet à partir du 15 septembre 2021. Bien.
Agnès
Toi.
Love
« Mais qu’est-ce que c’est que cet accoutrement Cocotte ?
-T’occupe
-Non mais où est ta robe rouge ?
-T’occupe j’te dis
-Non mais la cape noire… comment dire…ils vont pas du tout aimer…
– Oh la barbe ! envoie la musique ! »
« Eh Cocotte, t’es sûre de toi ?
– On peut tout montrer sur scène, enfin je crois… et puis on est à Paris quand même. De toute façon c’est trop tard maintenant, c’est mon deuxième tour ! »
Lithium
L’horloge est renversée
le long des lignes d’eau.
Les feuilles blanches
volent à mes côtés
sans piaffer.
Des tempêtes mûrissent
au-dessus de mes cris.
Mon ombre est debout
comme fantôme
dans la symétrie du ciel.
Tout ce que je voudrais voir
dans cet instant
ce sont vos visages.
Des étoiles filantes et nos mères,
présentes partout.
Tout le temps…
… là … là … … là … là, là, là, … là … … là … … … là, là, … là …
nous guérissons les racines.
Oui, le système est en état de décomposition
Oui, il s’agit de laisser faire le processus
Oui, c’est long ici
Je suis cette terre brûlée
Et je suis cette terre qui renaît
L’avalanche
Debout sur le chemin de l’hiver
Dans les halos de silence
La nuit savonneuse
Se brise sur moi
En un tourbillon de sang
Je ne suis plus moi-même
Le Chant de l’heure
Ici et maintenant
Explorer les lignes de temps
27 janvier 2023
Ce matin, j’ai sorti ma tasse en porcelaine russe et j’ai bu à la santé de tous.
« Eh Cocotte, pourquoi tu pleures ?
– Je pleure parce que nous avons réussi.
Louise a retrouvé cette femme de la lignée qui se faisait appeler Marie. Les langues de vipère, les bouillons d’onze heures, les cordes de pendus, c’est terminé tout ça. Je veux dire, c’est terminé la magie noire.
Libération
Lumière pour toi,
Irma. »
Avec le ciel normand
Tout pourrait être marrant
Mais le ciel est ci gris
Avec mon mistigri
J’écoute un vinyle de Manu Da Silva
Ras le bol des bla
Ici, je voudrais chanter
Que je je suis plus sur le palier
Comprendre, se qui m’a défait
Je voudrais comprendre se qui m’a peiné
Je voudrais redescendre la rivière Amour 💘
Avant le coucher du jour
Pour N’importe quoi.
Je voudrais que tu sois mon roi
Je suis un cœur solitaire
Pour moi, la vie est amère.
« Alors, y’en a combien qui vont pisser leur côtelette aujourd’hui ?
Tu vois ma p’tite Louise, lui par exemple, et bien il peut attendre avant la péridurale. Faut le laisser morfler un peu. Beaucoup. Jusqu’à ce qu’il t’appelle, jusqu’à ce qu’il supplie. Tu pourras ensuite y aller et comme ça tu seras la sauveuse.
Ah. Alors lui. Il dilate pas. Vous ! Allez-y ! Vous faites comme d’habitude hein, vous dites rien et vous dilatez avec vos doigts !
Non mais ils vont pas me faire chier. Déjà qu’ils nous saoulent et vas-y-que-j-me-plains-et- j-ai-mal-au-bide-et-j-pisse-le-sang-et-ragnagnas… De toute façon s’ils continuent, je leur fous un masque sur la gueule !
Comment ma p’tite Louise? Les règles ont été modifiées ? Ah bon. »
« Eh Cocotte, t’es sûre de toi ?
-On peut tout dire sur scène, enfin je crois… on est à Paris quand même. De toute façon c’est trop tard maintenant, c’est mon tour ! »